Le principal chercheur de l’étude et président de la chaire de recherche sur la vision à la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie, Dr Balwantray Chauhan, a présenté ces résultats dans le cadre de la conférence de la Société Canadienne d’Ophtalmologie (COS) qui se déroulait du 20 au 23 juin à Montréal.
Intitulée « l’Étude du glaucome au Canada », cette étude a été entreprise il y a plus de 15 ans. Des spécialistes du glaucome de partout au Canada ont suivi 258 patients afin d’observer l’évolution de la maladie.
Grâce à leurs travaux, plusieurs facteurs de risque permettant de prévoir la progression du glaucome à angle ouvert ont été identifiés. Voici les plus importants :
Anticorps anticardiolipine : les patients ayant un anticorps associé à la thrombose ou à une maladie auto-immune, étaient quatre fois plus susceptibles de connaître une progression de la maladie.
Sexe : Les femmes étaient deux fois plus à risque que les hommes de voir évoluer la maladie.
Âge : Les risques d'évolution augmentent de 4 % par an, ce qui confirme que le glaucome à angle ouvert est essentiellement lié à l'âge.
PIO : Même si l'étude tenait compte de la PIO, celle-ci s'est révélée être un facteur majeur dans l'évolution du glaucome. L'étude a démontré que pour une élévation de la PIO d'un mm de Hg, le risque de progression augmente à un taux incroyable de 20 %.
D’autre part, l’étude a également permis d’écarter certains facteurs considérés précédemment comme importants. Les chercheurs ont conclu que les personnes atteintes de diabète, d'hypertension ou d'affections cardiovasculaires n'étaient pas plus à risque que les autres de voir évoluer leur glaucome.
Ce texte a été élaboré à partir d’un communiqué émis par l’Inca/Cnib, principal bailleur de fonds de l'étude.
Plus d'informations :
. Source: www.PointClip.ca
. www.Glaucome.net
. www.Glaucome.com
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